Français et francophones débarqués au Canada


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La France perd le Canada par le traité de Paris de 1763, mettant fin à la désastreuse guerre de Sept ans. L'émigration française prend fin brutalement. Mais elle va reprendre timidement à partir de la révolution française. Et si les Etsts-Unis restent la première destination pour les migrants francophones (Français, Suisses, Belges) au XIXe siècle, le Canada, où l'on parle Français non seulement dans la province de Québec mais aussi dans de nombreuses colonies de peuplement du centre du pays, n'est pas délaissé. 


Près de 25 000 migrants - définitifs ou temporaires, ceux ci impliquant des voyageurs, des commerçants, des industriels, des prêtres ou religieuses... - se découvrent ainsi au hasard des listes de passagers et de débarquement. Bien souvent aussi, le débarquement dans un port canadien (Montréal ou Québec) n'est qu'une étape pour rallier, par train, le nord-est industriel des Etats-Unis plus rapidement que par New York. 


Ainsi, ce n'est non pas à New York qu'il faut parfois rechercher le débarquement d'un ancêtre "américain" dont on ne peut dénicher l'arrivée aux Etats-Unis mais dans un port canadien.

Sources

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